top of page

Réparer le système de santé, seule l’IA peut le faire !

Il faut savoir remplacer les humains par l’intelligence artificielle notamment quand ils sont cupides ! Par Xavier Comtesse



L’intelligence artificielle (IA) a un immense potentiel pour détecter les actions malveillantes ou frauduleuses. Depuis quelques années, les banques et les assurances ont mis de tels dispositifs IA en place. Cela nous protège. Aujourd’hui, on pourrait facilement utiliser ces méthodes pour la santé. Il suffirait de mettre une IA à chaque demande d’intervention médicale, en amont de l’acte lui-même. Le système détecterait immédiatement les abus. Il en serait de même pour les tricheurs.


Pour rappel, les actes médicaux inutiles, voire dangereux, coûteraient entre 20 et 40% des dépenses totales de la santé en Suisse selon certains experts consultés par la NZZ. C’est colossal! On parle ici de 16 milliards de francs, peut-être même de 32 milliards. Notre problème pour maîtriser les coûts de la santé serait immédiatement résolu et les primes d’assurances maladie pourraient baisser. Une utopie ? Pas tant que cela !


Ne tournons plus autour du pot, le politique doit agir et il est en pouvoir de le faire

Mais pour y arriver: il faut changer la loi pour favoriser l’usage systématique d’un tel dispositif de vérification IA.


Comment cela marcherait?

D’abord, il faut se rappeler qu’en Suisse comme dans de nombreux pays industrialisés, les pouvoirs législatifs régissent les lois du système de santé. Bien que le processus législatif implique diverses instances garantissant que les lois soient débattues et adoptées de manière démocratique, la responsabilité finale incombe au politique, car in fine le politique est seul à voter les lois. Ne tournons plus autour du pot, le politique doit agir et il est en pouvoir de le faire.

Ensuite, la solution IA est simple et efficace. Elle consisterait à l’usage de l’IA pour éviter les fraudes et les malversations, contrôler les actes médicaux inutiles et surtout guider tout le monde dans la bonne direction.

Aujourd’hui chacun dans le système, peut profiter de la situation et se servir plus ou moins à volonté. Il n’existe quasiment pas de sanction

En effet, aujourd’hui chacun dans le système, peut profiter de la situation et se servir plus ou moins à volonté. Il n’existe quasiment pas de sanction, ni de récompense d’ailleurs. Chacun profite (médecin, assurance, pharmacien, patient, etc.) ce qui pousse le système dans une impasse. Ce laisser-faire généralisé et en quelque sorte validé par un monde politique inactif. C’est la principale raison pour laquelle le système de santé suisse est hors de contrôle.


Mais l’IA pourrait aider à remédier rapidement à cette situation, comme on vient de le montrer et à long terme. On pourrait même utiliser l’IA pour guider l’ensemble des acteurs du système vers les bons choix. En effet, l’IA, par sa capacité à analyser instantanément de très grandes quantités d’informations, pourrait fournir une aide précieuse et bientôt indispensable aux professionnels de santé. Tout le monde se porterait mieux à commencer par le patient lui-même qui est quand même celui qui règle «la facture» finale quoiqu’en dise ou pense le politique!


En bref: il suffit de changer la loi afin de confier à l’IA le contrôle de la situation. Comme cette dernière est un programme informatique sans âmes ni émotions, on sera à l’abri des tentations malhonnêtes si nombreuses dans notre société. C’est simple et radical! Il faut savoir remplacer les humains par l’IA notamment quand ils sont cupides!


Article publié dans l'AGEFI, par Xavier Comtesse

bottom of page